Sans l’humain, le combat contre les IA malveillantes est voué à l’échec

À mesure que l’intelligence artificielle progresse, elle transforme profondément le paysage de la cybersécurité. Les cybercriminels disposent aujourd’hui d’outils automatisés capables de générer des attaques plus rapides, plus massives et surtout bien plus personnalisées qu’auparavant. Les campagnes de phishing deviennent crédibles, les malwares plus adaptatifs, et les tentatives d’ingénierie sociale plus difficiles à déceler.

Face à cette montée en puissance, les organisations répondent elles aussi par l’IA : analyse comportementale, détection prédictive, automatisation des réponses aux incidents, systèmes d’authentification intelligents… Les technologies défensives n’ont jamais été aussi performantes.

Pourtant, notre Directrice Produit, Justine De Ubeda, souligne un point essentiel dans sa tribune pour l’Essentiel de l’Eco : la technologie seule ne suffit pas. Les attaques les plus sophistiquées s’appuient toujours, d’une manière ou d’une autre, sur une vulnérabilité humaine. Comme le rappelle le texte, « derrière chaque algorithme se cache un cerveau, une intention de nuire et une faille humaine à exploiter ». En d’autres termes, la cybersécurité reste un combat que l’humain mène en première ligne.

La formation devient alors un pilier incontournable. Simulations de phishing, modules e-learning dynamiques, programmes de sensibilisation réguliers : ces dispositifs visent à transformer chaque collaborateur, souvent considéré comme le “maillon faible”, en véritable rempart actif. Une culture cyber solide permet non seulement de réduire les risques, mais aussi de renforcer l’efficacité des outils technologiques déjà déployés.

Justine insiste sur une conviction forte : l’avenir de la cybersécurité repose sur une alliance étroite entre l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine. L’une amplifie l’autre. Ignorer ce duo, c’est s’exposer à des menaces toujours plus sophistiquées et imprévisibles.