L’ingénierie sociale, une pratique aux multiples motivations

Basée sur la manipulation psychologique des utilisateurs, l’ingénierie sociale a pour but de pousser les victimes à divulguer des informations personnelles. Présente dans de nombreuses cyberattaques comme le phishing ou le spearphishing, cette pratique compte principalement sur le manque de soupçons de la part des victimes. Un climat de confiance est donc créé afin d’obtenir des identifiants professionnels, des informations bancaires, des mots de passe et tout autre élément susceptible d’intéresser les hackers. Mais le climat de confiance seul ne suffit pas. Les pirates doivent alors miser sur d’autres moyens de pression psychologiques pour pouvoir arriver à leurs fins. Mailinblack vous propose de les découvrir sans plus attendre.

Des moyens de pression variés

Gagner la confiance des victimes n’est pas une chose simple pour les hackers. Pourtant, cette étape est nécessaire pour pouvoir demander des informations privées sans paraître suspect. Et si l’usurpation d’identité joue un grand rôle dans l’ingénierie sociale, elle n’est pas suffisante. Les pirates doivent alors générer diverses émotions auprès de leurs cibles pour les pousser à l’erreur. Ainsi, nous pouvons fréquemment retrouver les mêmes mécanismes au travers des attaques informatiques :

  • La création d’un climat anxiogène visant à faire peur aux victimes (fausses convocations au tribunal, faux email de la police…)
  • La création d’une urgence pour inciter à la précipitation (demandes urgentes de proches, annonce de saisie des biens…)
  • La création d’une fausse récompense pour donner envie aux victimes de récupérer leurs gains (fausse victoire à une loterie, à un jeu-concours…)
  • La création d’une intimité avec la victime pour établir une relation de confiance (usurpation de l’identité d’un collègue de travail, d’un membre de votre famille…)
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Vous l’aurez compris, les différentes approches des hackers sont nombreuses et il faut toujours s’assurer de ne pas agir précipitamment. En effet, si une offre paraît trop belle pour être vraie, qu’une demande semble inhabituelle ou qu’une accusation n’est basée sur aucun fait réel, il vaut mieux s’abstenir d’y répondre.

Comment faire pour ne pas tomber dans le piège ?

Nous ne cessons de le répéter, mais la formation des équipes est un atout de taille dans la protection contre les attaques informatiques et les tentatives de fraudes. Bien que l’ingénierie sociale et l’usurpation d’identité puissent être très difficiles à identifier sans entraînement, cela n’est pas pour autant impossible.

Et pour y arriver, une seule solution : sensibiliser ses collaborateurs à la cybersécurité et à la détection des attaques informatiques. En assimilant les compétences cyber nécessaires et les bons réflexes à adopter, ces derniers seront donc en mesure d’identifier les nombreuses tentatives de fraudes existantes et les leviers de pression utilisés par les hackers, réduisant considérablement la vulnérabilité de votre structure et protégeant davantage vos données. Plutôt pas mal, non ?

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