Le Salon des Maires et des Collectivités Locales 2023 

Le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL), en collaboration avec l’Association des Maires de France (AMF) depuis près de deux décennies, se tient simultanément avec le Congrès des Maires de France et des Présidents d’intercommunalité. Ce salon constitue un point de rencontre pour un large éventail d’acteurs, rassemblant plus de 1 000 entreprises exposantes, réparties dans neuf secteurs d’activités différents. Les exposants profitent de cette occasion pour présenter leurs nouvelles solutions destinées aux collectivités, établir des contacts avec de nouveaux prospects, renforcer leurs relations existantes, participer aux Trophées de l’Innovation et maintenir leur visibilité. 

Bien évidemment, les acteurs du secteur technologique et de la transformation numérique sont largement représentés, tout comme ceux opérant dans les domaines des réseaux, de l’équipement des salles de conférence, de la sécurité, ainsi que des solutions de communications satellitaires, pour n’en citer que quelques-uns. La diversité des secteurs impliqués est vaste, et cela s’explique par le fait que cet événement est le lieu de rendez-vous par excellence, rassemblant un grand nombre d’élus et d’acteurs territoriaux qui travaillent quotidiennement à la gestion et au développement des territoires. Que ce soient les maires, les élus, les directeurs généraux des services (DGS), les directeurs généraux adjoints (DGA), ou les directeurs techniques (DT), le SMCL est un événement incontournable pour toutes les collectivités locales, quelle que soit leur provenance. Plus de 45 000 visiteurs passent par les portes du salon. Le rendez-vous est fixé du 21 au 23 novembre 2023 à Paris Expo, Porte de Versailles. 

À lire aussi :  Témoignage : le GHT Les Collines de Normandie sécurise sa messagerie avec Protect

Le secteur public : une cible privilégiée des cyberattaquants 

L’émergence d’une société numérique au début des années 1990 a encouragé la croissance des cyberattaques. Depuis leur origine, les attaques informatiques contre le secteur public ont principalement été motivées par des objectifs politiques. Il y a eu par exemple des campagnes d’influence visant à influencer les résultats des élections, l’espionnage militaire et politique, ainsi que des motivations économiques, comme le vol d’argent aux organismes publics, les tentatives d’influencer les décisions politiques locales ou les budgets à des fins de développement économique. 

Ces dix dernières années, les politiques publiques visant à moderniser les administrations en les orientant vers le numérique ont entraîné une augmentation des menaces cyber, amplifiées par la crise sanitaire et les nouvelles méthodes de travail qu’elle a imposées aux agents qui sont en première ligne.  

Le secteur public de plus en plus touché par les cyberattaques  

Le début de l’année 2023 a été marqué par une cyberattaque à l’encontre de la ville de Lille. Pendant plusieurs jours, la mairie a dû opérer avec des difficultés, se privant de l’usage de ses ordinateurs et logiciels. Cet événement, loin d’être un cas isolé, met en évidence la vulnérabilité du secteur public face aux menaces informatiques, ainsi que l’ampleur des répercussions pour les organismes publics.  

En effet, d’après le rapport Threat Landscape 2022 de l’ENISA, sur la période allant de juillet 2021 à juillet 2022, les administrations ont représenté 24% des victimes de ces attaques. Cette situation est provoquée par la diversité des types d’attaques, ainsi que du statut particulier des organismes publics. 

À lire aussi :  Former les agents des collectivités : les conseils en direct du terrain

Les cyberattaquants voient le secteur public comme une source de profits substantiels pour plusieurs raisons : 

  • Gestion de données sensibles : Les institutions publiques traitent une grande variété de données, telles que des informations personnelles, financières, médicales et gouvernementales. Ces informations sont particulièrement attrayantes pour les cybercriminels, car elles peuvent être exploitées à des fins de fraude, de chantage, d’espionnage, voire être revendues sur le marché noir. 
  • Gestion d’infrastructures critiques : De nombreuses infrastructures cruciales, comme les réseaux électriques, les systèmes de transport et les services d’urgence, sont souvent sous la responsabilité des organismes publics. Une attaque réussie contre ces infrastructures peut paralyser l’ensemble de la société. Plus les dégâts potentiels sont importants, plus les cybercriminels renforcent leur position de pouvoir. 
  • Insuffisance de protection : Malgré les avertissements, de nombreux organismes publics ne disposent pas des ressources nécessaires pour investir dans des mesures de cybersécurité efficaces. En conséquence, ils sont considérés comme des proies faciles par les cybercriminels. 

Quels sont les risques cyber pour les organismes publics ?  

Face à la diversité des menaces et à la vulnérabilité des organismes, il est indéniable que le secteur public est exposé à une multitude de risques. 

  1. Risque opérationnel : Diverses attaques, telles que les ransomwares ou les attaques par déni de service, ont la capacité de paralyser les systèmes informatiques des organismes publics, perturbant ainsi les opérations gouvernementales, les services administratifs, de santé, ou éducatifs.
  2. Risque financier : Une cyberattaque engendre presque inévitablement des coûts. Même si l’entité touchée décide de ne pas céder au chantage financier des hackeurs en cas de ransomware, les dépenses liées à la restauration des systèmes, à la mise en place de mesures de sécurité, à la formation du personnel, ainsi qu’à la gestion de crise sont considérables, quelle que soit la nature de l’attaque subie.
  3. Risque de réputation : De nombreux cybercriminels cherchent à médiatiser leur prise de contrôle ou à divulguer publiquement des informations confidentielles pour exercer une pression sur l’organisation piratée. Cela expose cette dernière au risque de voir sa réputation se détériorer et de perdre la confiance de ses usagers.
  4. Risque politique : Les cyberattaques peuvent avoir pour but de collecter des informations sensibles ou de mener des activités de surveillance dans le secteur public, ce qui peut compromettre la sécurité nationale, divulguer des secrets gouvernementaux ou perturber les relations diplomatiques entre différentes parties prenantes.
À lire aussi :  Ingénierie sociale : Quels sont les leviers utilisés par les hackers pour convaincre ?

Mailinblack sera présent stand A55 – Pavillon 4 du Salon des Maires 

Rencontrez-nous stand A55 – Pavillon Tech & Transformation Numérique du Salon des Maires 2023 pour discuter cybersécurité. L’occasion pour vous de (re)découvrir nos solutions puisque cette année, en plus de la solution de protection de messagerie Protect et de Cyber Coach, la solution de sensibilisation des collaborateurs à la cybersécurité, nous vous présenterons Cyber Academy, notre plateforme de formation à la cybersécurité.  

Notre équipe se fait toujours un plaisir d’échanger sur les enjeux cyber dans le secteur public, alors, ensemble, construisons un avenir sans cyber risques pour nos villes et nos régions.  

Vous souhaitez nous rencontrer ? Réservez votre badge et prenez rdv avec nos experts présents sur notre stand.

Articles similaires

Administration publique
13.10.2021

Collectivités : les agents en première ligne